Des bandes dessinées

Le Cri du peuple, d'après le roman de Jean Vautrin (Casterman, 2001-2004) . Il s'agit de l'épopée tragique de la Commune.

  • les Canons du 18 mars (2001)
  • l'Espoir assassiné (2002)
  • les Heures sanglantes (2003)
  • le Testament des ruines (2004)

Toutes les BD de Tardi sont superbes. Tardi a aussi illustrer deux ouvrages de Céline : Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit.

Partie de chasse ( ed.Dargaud 1983) Enki Bilal, Pierre Christin

Règlement de compte autour des ruines du communisme, de l’autre côté du mur avant qu’il ne s’effondre. Les apparatchiks lavent leur linge sale en famille, au milieu de paysages neigeux. Le sang est plus rouge quand il coule sur fond blanc...

SPIROU, JOURNAL D’UN INGENU ( ed. Dupuis 2008) Grand prix RTL

La jeunesse de Spirou et son engagement en 1939. Remarquable... 

http://videos.france5.fr/video/iLyROoaftPRk.html


Un témoignage magnifique

 

 

Automne allemand Stig Dagerman
Coll.Babel,  Actes Sud 2004
165 pages
 
Voici un livre poignant qui fait réfléchir sur la souffrance (faim, soif, peur,) la haine et la culpabilité. Stig Dagerman, un Suédois de 23 ans, rapporte ce qu’il a pu voir et entendre dans l’Allemagne défaite en 1946. Nulle attirance ou sympathie pour le nazisme, nulle excuse fallacieuse des crimes nazis, mais les mouvements du cœur tout d’étonnement et de compassion pour chercher à rendre compte de la désespérance dans une écriture où les mots les plus réalistes atteignent la poésie.
En voici un extrait :
 
  
Ruines
 
(…) Si l’on aime les records, si l’on veut devenir expert en ruines, si l’on veut non pas voir une ville en ruines mais un paysage de ruines, plus désolé qu’un désert, plus sauvage qu’ne montagne et aussi fantastique qu’un rêve angoissé, il n’y a peut-être, malgré tout , qu’une seule ville allemande qui soit à la hauteur : Hambourg.
Il existe une partie de la ville de Hambourg qui était jadis un quartier aux larges rues rectilignes, avec des places, des squares, des maisons de cinq étages bordées de pelouses, de garages, de cafés, des églises et des chalets de nécessité. Elle commence à une station du chemin de fer de banlieue et s’étend un peu au-delà de la suivante.
De ce train, on a pendant un quart d’heure le spectacle ininterrompu de quelque chose qui ressemble à un dépotoir gigantesque de pignons déchiquetés, de murs isolés aux fenêtres vides qui regardent le train de leurs yeux écarquillés, de débris de bâtiments indéfinissables portant les larges traces noires de fumées d’incendie, tantôt grands et richement ornementés comme monument commémoratif de quelque victoire, tantôt petits comme une stèle funéraire de taille modeste.
Des poutrelles rouillées dépassent des décombres, semblables à des étraves de bateaux coulés depuis longtemps. Des colonnes larges d’un mètre, qu’un destin aux dispositions artistiques a découpées dans des groupes de maisons effondrées, s’élèvent au-dessus des piles blanches de baignoires écrasées ou de radiateurs grillés par le feu. Des façades épargnées, sans rien derrière, se dressent, pareilles à des décors de théâtres jamais terminés.
Toutes les formes géométriques sont représentées dans cette variante de Guernica et de Coventry , vieille de trois ans : carrés réguliers des murs d’écoles,, triangles petits et grands, losanges et ovales des murs extérieurs des immenses immeubles de rapport qui, en 1943, s’élevaient encore entre les gares de Hasselbrook et de Landwehr.
 

Des  classiques de science-fiction absolument fondamentaux
 1984, Georges Orwell

C'est dans l'immédiate après-guerre, alors qu'il est mourrant, qu'Orwell imagine le monde des années quatre-vingt plongé dans le totalitarisme. Trois Etats totalitaires concurrents perpétuellement en guerre se partagent la planète : l'Océania dirigée par Big Brother, l'Eurasia et l'Estasia.

Orwell qui a été contemporain du nazisme et du stalinisme imagine un totalitarisme absolu, qui ne contrôlerait plus seulement les actes mais surtout les esprits, et avec eux la mémoire, et donc la vérité, la science et l'histoire.

Fahrenheit 451, Ray Bradbury

Une société totalitaire  où les livres sont interdits.
Ray Bradbury a écrit ce roman en pleine péride maccarthiste aux EU.



Des romans policiers passionnants

L'homme du lac, Arnaldur Indridason

Le commissaire islandais, Erlendur, enquête sur un squelette retrouvé dans un lac asséché et son enquête le mène dans les espaces sombres de la RDA et des agissements de la STASI. 

Pars vite et reviens tard, Fred Vargas

Où il est question de "fléau"...
Fred Vargas, de son vrai nom, Frédérique Audoin-Rouzeau est une spécialiste de la Peste Noire...



Des expositions

 Le Moyen-Âge  en bande dessinée
Paris jusqu'au 14 novembre 
Cette exposition montre la manière dont le Moyen-Âge est représentée dans la BD
tourjeansanspeur.pagesperso-orange.fr/pages/06_evenements.html


Combat pour une abolition-sur les pas de Victor Schoelcher
Versailles jusqu'au 9 janvier 2011
culture.yvelines.fr/victor-schoelcher





























 

 
 
 
 



Créer un site
Créer un site